Tout collaborateur peut bénéficier d’un congé de solidarité familiale pour assister un proche en fin de vie.
Les conditions
Tout collaborateur de Boulanger peut bénéficier de ce congé, dès lors qu’il souhaite s’occuper :
- d’un ascendant (père, mère, grands-parents, arrière-grands-parents)
- d’un descendant
- d’un frère ou d’une soeur
- d’une personne partageant le même domicile ou l’ayant désigné comme sa personne de confiance.
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Les démarches
Le collaborateur doit informer son manager :
- de son souhait de bénéficier du congé de solidarité familiale de préférence par écrit
- de la date de son départ et de la date de son retour.
Le collaborateur doit joindre à sa demande un certificat médical, établi par le médecin traitant de la personne que le collaborateur souhaite assister. Ce certificat doit attester que cette personne souffre d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital, ou qu’elle est en phase avancée ou terminale d’une affection grave ou incurable.
En cas de renouvellement, le collaborateur doit informer son manager au moins 15 jours avant la fin du congé.
A noter : si le collaborateur le souhaite, il peut fractionner son congé ou le transformer en travail à temps partiel
Durée
Le congé est d’une durée maximale de 3 mois et peut être renouvelée une fois.
Le collaborateur peut modifier sa date de retour et reprendre son poste avant la fin du congé. Dans ce cas, il doit informer son manager au moins 3 jours avant.
Situation du collaborateur
- Pendant le congé
Le contrat de travail du collaborateur est suspendu, et l’absence n’est donc pas rémunérée.
Le bénéficiaire du congé de solidarité familiale peut percevoir une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (le collaborateur peut se rapprocher du Centre National des demandes d’allocations (Cnajap)).
- Au retour du congé
Le collaborateur retrouve son emploi ou un emploi similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente.
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En cas de question, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre manager.